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Journée européenne de la biodiversité - Strasbourg - 28 avril 2010
Agir ensemble pour la biodiversité
Un événement marquant au Conseil de l'Europe
Pour la première fois, parlementaires, élus locaux et représentants de la société civile signent une déclaration commune : une démarche exemplaire de démocratie et de partage des responsabilités.
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A l’occasion de l’Année internationale de la biodiversité,
les présidents de l’Assemblée parlementaire, du Congrès des Pouvoirs locaux et régionaux et de la Conférence des OING du Conseil de l'Europe, les plus haut responsables de ces trois piliers de l’Organisation internationale intergouvernementale ont signé une déclaration commune en faveur de la protection de la biodiversité, le 28 avril dernier.
C’est un événement marquant, le premier de ce type, motivé par l'ampleur de l'enjeu, par le nécessaire « agir local et penser global ». Ainsi, législateurs actifs dans les 47 États-membres du Conseil de l’Europe, représentants des 200 000 collectivités territoriales et délégués de la société civile du continent européen ont souhaité s'engager de manière visible et solidaire.
Le texte adopté veut répondre aux atteintes sévères portées à la planète, à l’échec du « Countdown 2010 » qui devait marquer l’inversion de la courbe de l’érosion de la biodiversité, de la disparition des espèces. Il souligne le rôle pionnier du Conseil de l’Europe dans la protection de la nature avec l’adoption, dès 1979, à Berne, d’une Convention pour la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe. Il met particulièrement l’accent sur l’interdépendance des équilibres, notamment pour les services directs apportés à l’espèce humaine mais aussi pour les écosystèmes eux-mêmes. C’est le cas pour l’eau, l’alimentation, les médicaments, les ressources énergétiques mais aussi pour les cycles biologiques et le réchauffement climatique. Pour ces trois piliers du Conseil de l'Europe, l’affectation croissante de ces équilibres est un menace dramatique qui porte atteinte aux droits fondamentaux de l’humanité.
Ils demandent instamment au Comité des ministres, organe décisionnel du Conseil de l'Europe, d'inviter les gouvernements de ses Etats-membres "à reconnaitre le droit à un environnement sain comme partie intégrante des droits de l'homme et à prendre le mesures nécessaires pour rendre ce droit positif"
Cette démarche politique partagée s’est inscrite dans le cadre d’une journée européenne qui rassemblait de nombreux responsables politiques nationaux et locaux, des chercheurs, des enseignants, des étudiants, des délégués des ONG. S’y étaient associés les organes des Nations Unies que sont le Programme national pour l’environnement (PNUE), la Convention pour la Diversité Biologique (Convention de Rio) dont le secrétaire exécutif a souhaité envoyer un message vidéo d’encouragement personnel, mais aussi l’UICN, la Commission européenne, l’Agence européenne de l’environnement, le Comité permanent de la Convention de Berne, le Bureau européen de l’Environnement et la Ville de Strasbourg, très engagée dans la protection de la nature en milieu urbain.
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